Bleu Catacombe

Fiction de 90 minutes

Réalisation : Charlotte Brändström
Scénario : Gilda Piersanti et Gianguido Spinelli
D’après le roman Bleau Catacombes de Gilda Piersanti, ©Editions Le Passage
Production : Astharté & Compagnie (Sophie Deloche)
Avec la participation de : France 2, TV5 Monde, du CNC, de la Procirep et de l’Angoa
Avec : Patrick Chesnais, Camille Panonacle et la participation de Jane Birkin, Ludmilla Mikael, Jean-Michel Fête, Ruth Vega-Fernandez, Gaëlle Bona, Bruno Lopez, Emmanuel Vieilly
Musique : Frans Bak

Diffusion au festival des créations télévisuelles de Luchon Edition 2014 – Catégorie Talents de COEUR
Diffusion au festival « Le fureur des mots » Edition 2013 – Soirée thématique « Du roman nous au film noir, quand les femmes font du polar »

Synopsis

Le commissaire Rousseau, de la brigade criminelle, et son adjointe, la jeune profileuse Mariella De Luca, mènent l’enquête sur une tête retrouvée dans les catacombes de Paris : la victime était une célébrité de l’art contemporain, au passé sulfureux. Dans l’atelier de l’artiste, Rousseau et Mariella découvrent un deuxième corps décapité, celui d’une femme, dont la tête reste introuvable. Le mystère s’épaissit quand les nuits suivantes on retrouve deux autres têtes dans des lieux publics. Derrière ces mises en scènes macabres dignes d’un tueur en série, se cache en réalité une vengeance personnelle. Une seule personne semble détenir la clé de l’énigme : Lydia, la femme de Müller, gardienne de son œuvre, et redoutable femme d’affaires. Sans doute la prochaine sur la liste…

 

Bleu Catacombes repose sur un drame féminin, vécu dans l’enfance, mais dont les retombées sont sans limites. Les meurtres sont cruels, à l’image du ressenti. Pour autant, un polar est un plaisir à partager, un divertissement qui nous plonge dans des univers noirs, en nous suspendant à la résolution de l’énigme, mais ne doit pas nous écarter par la violence des images. Nous souhaitions le regard d’une femme pour la réalisation de ce projet, pour trouver le juste équilibre entre cette violence et le suspens. La mise en scène très nordique de Charlotte Brändström, accompagnée par la lumière toute en subtilité de Pascal Gennesseaux correspond à toutes ces attentes.
Un univers fort, mais très pudique, une intimité très tactile, mais sans plonger dans l’affectif, une tension de l’action, en sachant préserver la fluidité de la narration.